Agoè Cacaveli, Rue Ayassor
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Comme dans un rêve, l’École Supérieure des Techniques et Arts de la Communication (ESTAC) est en train de faire son petit bonhomme de chemin. Quatorze ans consacrés à la formation de la jeunesse en journalisme et en communication. Aujourd’hui, ils sont près de quatre cents (400) jeunes togolais, béninois, burkinabè, gabonais et nigériens sortis frais émolus de cet univers unique de partages de connaissances et de chasseurs d’images et d’informations. Ils sont devenus de valeureux cadres qui animent les organes de presse de leurs pays respectifs, servent comme attachés de presse dans des institutions de la République ou encore dans des organisations internationales. Pourtant ils ont été formés sur place au Togo comme vous le serez vous aussi demain.
L’ESTAC a été créée en 2003 par la volonté d’un groupe de professionnels des médias soucieux de combler un vide consécutif au départ à la retraite de nombreux journalistes formés dans de grandes écoles africaines et européennes. Les formalités de mise en œuvre de ce projet ont consisté à introduire auprès du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, un dossier de demande d’agrément assorti du paiement de frais de reconnaissance. Ce dossier a été toujours renouvelé tous les trois (3) ans.
Depuis quelques années, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a pris la tutelle des établissements de l’enseignement en Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Automatiquement, l’ESTAC se trouve sous l’autorité de ce dernier. Les conditions de renouvellement d’agrément ont été d’emblée corsées mais sont plus professionnelles et répondent aux normes et standards internationaux. Du coup, les frais de renouvellement d’agrément ont augmenté exponentiellement. Ce qui ne constitue pas une entrave à la volonté et à la perspicacité du corps enseignant de dispenser une formation de qualité aux apprenants et de les préparer à affronter les défis majeurs du professionnalisme.
Cependant, force est de reconnaitre que les efforts consentis pour pallier ce manque criard de cadres par la formation d’une jeune génération de communicateurs n’est pas récompensée, comme il se doit, par des mesures d’accompagnement de la part des autorités compétentes. À contrario, l’ESTAC est soumise au paiement de nombre de taxes et impôts qui annihilent, un tant soit peu, sa propension à atteindre l’excellence.
Les offres sont diverses et diversifiées. En dehors de la polyvalence qui caractérise la formation des journalistes et communicateurs à travers des enseignements pratiques, techniques et professionnels, les apprenants disposent de matériels performants en radio, télévision, presse écrite et en Journalisme reporters d’images (JRI).
Toutes choses qui concourent à faire des étudiants des têtes bien faites et non des têtes bien pleines. Certes, les offres de formation permettent aux apprenants de toucher du doigt plusieurs réalités socio-économiques mais aussi de surmonter facilement toutes les situations qui se présenteront à eux.
Il oscille autour de 80% étant donné la variabilité du taux selon les années et selon les promotions. Il nous arrive d’enregistrer des promotions de doués et d’autres promotions moins performantes. Pour ces dernières promotions, l’établissement multiplie souvent des initiatives pour éviter la débâcle par des cours spéciaux, des séances de rattrapage et autres exercices d’imprégnation. Souvent on n’est pas déçu.
L’ESTAC n’entend pas étendre la formation à d’autres filières qui ne correspondent pas à sa vocation. Elle voudra plutôt renforcer son programme en journalisme et en communication en restant leader pour le compte des établissements privés. C’est pourquoi, elle n’a de cesse d’encourager le partenariat avec des instituts partenaires nationaux et étrangers pour booster la dynamique et rendre effective la modernisation du secteur par une action concertée.
La formation en BTS et en licence professionnelle est aujourd’hui insuffisante. Il nous faudra franchir un nouveau palier pour atteindre le master qui nous tend les bras surtout que nous disposons d’atouts nécessaires pour atteindre cet objectif.
Secrétaire Général
Dr en Développement Culturel. Directeur de publication "Présence chrétienne"Professionnel de média Chargé de la presse (CCIT)
Représentant chambre de commerce de l’industrie du Togo (CCIT)