Agoè Cacaveli, Rue Ayassor
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Le thème n’a pas été choisi au hasard. Il reflète la situation particulière que traverse aujourd’hui notre pays, situation de crise, de contestation, de violence et malheureusement de morts… Le journaliste, historien du présent est au cœur de cette actualité brulante qui singularise notre pays. C’est pourquoi l’École Supérieure des Techniques et Arts de la Communication (ESTAC) a jugé opportun de cibler un thème évocateur et plein de symbole : « La responsabilité sociale du journaliste dans la gestion des conflits ». Il va de soi que le journaliste est toujours présent en amont comme en aval de l’évènement. Ce qui suppose qu’il est sollicité pour la prévention, la gestion et le règlement du conflit. Il est bien entendu qu’un conflit géré, à bon escient aboutit à un règlement pacifique et à la restauration d’un climat de paix et de vivre ensemble. Pour développer ce thème, il a été fait appel le 2 février dernier à l’ESTAC à M. Michel Olabi Iré da Cruz, journaliste, ancien chargé d’information au Centre d’Information des Nations Unies (CINU) à Lomé. L’orateur a surtout rappelé le rôle fondamental du journaliste dans une société en crise en s’appuyant sur les principes de droits et devoirs, d’égalité et de non-discrimination qui régissent le métier. Il a ensuite jeté un regard rétrospectif sur l’évolution de la profession dont les faits d’armes ont parfois conduit à des tensions insolubles avouant que « les médias sont socialement responsables quand ils ne se contentent pas de servir les intérêts de leurs propriétaires ou d’une catégorie de personnes ». C’est pourquoi les professionnels des médias doivent se comporter en de véritables médiateurs prêts à concilier les points de vue divergents, œuvrer pour le respect de la vie privée du citoyen, bannir des propos d’intolérance, d'injures et de diffamation. Pour lui, l’avenir d’une presse crédible réside dans un changement de comportement des journalistes qui respectent l’éthique, la déontologie et la loi.