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LES ETUDIANTS DE L’ESTAC A LA DECOUVERTE DU TOGO DES PROFONDEURS

Comme chaque année les étudiants de l’École Supérieure des Techniques et Arts de la Communication (ESTAC) ont effectué une descente sur le terrain afin de toucher du doigt les réalités socioéconomiques de l’intérieur du pays. Il s’agissait de mettre en pratique les connaissances acquises depuis la rentrée académique. La vingtaine d’étudiants repartis en 4 groupes a séjourné pendant une dizaine de jours dans la préfecture de HAHO, plus précisément dans les villages d’Agbati, Kpèlè, Atchavé et Amakpapé.

Une Nouvelle Aventure

Le bus transportant les étudiants s’est ébranlé de l’établissement dans une ambiance de joie et de ferveur, sous la conduite du Directeur des Études (DE), M. EKLU Komla. Premier point de chute, la préfecture de HAHO ou le secrétaire général, M. Komlan KOUMEDJINA ASSILA a souhaité la bienvenue à la délégation avant de décrire le panorama géographique et économique de la préfecture. « Vous êtes ici chez vous » a renchéri le représentant du pouvoir central pour conclure son intervention.
Après les bureaux de la préfecture de HAHO, le convoi s’est rendu à la radio « NOVISSI », la radio rurale de Notsè qui n’est opérationnelle que le matin et le soir. Après ce tour de ville, chaque groupe d’étudiants a regagné la localité qui lui a été affectée : Agbétitoé, Atchavé, Kpélé et Amakpapé.

Dans le bain du travail

Le temps passé dans les villages a été en grande partie consacré aux recherches et à la collecte des informations. Et cela s’est déroulé dans un environnement peu ordinaire car très rapidement les apprenants se sont rendu compte de la différence de mode de vie entre la ville et le village. Les difficultés rencontrées sont les mêmes un peu partout dans chaque localité : problème de l’eau potable, absence d’électricité, la langue du milieu, l’accès aux informations dans les structures des localités, l’insalubrité, le fait de se faire prendre pour des espions et d’être traités de faux étudiants malgré les cartes d’étudiants.
Néanmoins, grâce aux aides des chefs de village, des guides, chaque groupe a pu effectuer son travail sur les thèmes retenus. À titre indicatif,

Le groupe1 s’est penché sur ‘’l’éducation à Amakpapé : Une étape à moitié franchie ‘’. L’Éducation du village d’Amakpapé a été le centre d’intérêt de ce groupe qui a également abordé les problèmes de santé, d’insalubrité, et d’eau potable.
Le groupe 2 quant à lui a étudié ‘’La pollution à Kpèlè : un problème récurrent dans le village’’.

À la fin du séjour, il s’est opéré une certaine intégration de chaque groupe dans la localité. Des relations d’amitié et de fraternité sont tissées entre les étudiants et les villageois. Chaque groupe a appris à s’adapter à la situation, à se fondre dans la masse villageoise. Bref, on s’est aperçu qu’il existe des endroits où la convivialité est encore d’actualité et où l’accueil chaleureux est de coutume.

Auteur : B. TOKA
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